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Qu’est-ce que MAEVA ?

Une meilleure compréhension de l’hétérogénéité cognitive de la population dyslexique est indispensable pour mieux cibler les moyens d’interventions permettant de remédier à ce trouble d’acquisition du langage écrit. L’importance des rééducations cognitives ciblées dans la prise en charge des dyslexies est désormais reconnue. Fort d’un protocole de rééducation scientifiquement validé, Maeva est le premier logiciel de remédiation cognitive ciblée sur l’empan visuo-attentionnel (VA).

Maeva : un programme informatique ludique
(serious game) pour améliorer les capacités d’empan VA

Maeva est un outil de remédiation qui s’inscrit dans une approche multifactorielle de la dyslexie, c’est-à-dire tenant compte de l’hétérogénéité des processus en jeu et de l’hétérogénéité cognitive de la population dyslexique qui en découle. En effet, les méthodes orientées sur les processus phonologiques s’avèrent tout à fait efficaces chez certains dyslexiques, mais tous ne répondent pas comme attendu à ce type de remédiation (Valdois, 2010).

L’objectif de Maeva est d’améliorer l’empan VA des enfants dyslexiques, qui présentent un déficit à ce niveau. En augmentant le nombre d’éléments visuels distincts pouvant être traités simultanément lors d’une fixation, l’entraînement conduit à améliorer l’analyse visuo-orthographique des mots écrits, ce qui permet une reconnaissance plus rapide des mots en lecture.

Valdois, Bosse et Peyrin ont développé en 2014 une méthode de remédiation de l’empan VA : Coreva (inclus dans le programme Evadys). Sous la forme de fiches pratiques, il s’agit d’un programme rigoureux sur six semaines, à raison de 20 minutes par jour, six jours par semaine, visant à augmenter la taille de l’empan VA et améliorer les performances en lecture.

Pour en savoir plus : cliquez ici.

L’efficacité de Coreva a été scientifiquement démontrée. Cependant, Coreva est une méthode ‘papier-crayon’ et ne permet donc pas de contrôler précisément le temps de présentation des éléments visuels à traiter. Un meilleur contrôle du temps de traitement nécessite l’utilisation d’outils informatisés. C’est en contrôlant au mieux ce temps que l’on peut espérer entraîner plus efficacement l’empan VA.
C’est pourquoi Muriel Lobier dans le cadre de son doctorat dirigé par Sylviane Valdois a développé le logiciel d’entraînement MAEVA. La collaboration avec Julien Diard a permis d’intégrer au logiciel un algorithme adaptatif permettant un entraînement personnalisé, adapté aux besoins de chaque enfant. L’efficacité de l’entrainement a été démontrée dans le cadre de la thèse de Rachel Zoubrinetzky.

MAEVA a été conçu dans le but de répondre à trois objectifs :

Efficacité

MAEVA permet de contrôler très précisément les temps de présentation et le déploiement de l’attention visuelle pour un entraînement efficace de l’empan visuo-attentionnel.

Optimisation

MAEVA intègre un algorithme adaptatif qui adapte en temps réel la progression des exercices aux besoins de chaque enfant, afin de personnaliser et optimiser l’apprentissage.

Observance

MAEVA propose un environnement ludique et une scénarisation visant à susciter l’intérêt des enfants pour le jeu et ainsi assurer l’observance des temps d’entraînement requis.

Les bénéfices de MAEVA ont été démontré scientifiquement dans une étude publiée en 2019
portant sur 45 enfants dyslexiques. Les résultats montrent qu’un entraînement intensif avec MAEVA, c’est à dire à raison de 15 mn par jour d’entraînement 5 jours par semaines pendant 6 semaines améliore non seulement l’empan visuo-attentionnel mais également le niveau de lecture des enfants dyslexiques.

Comment ça marche ?

Avant de commencer l’entraînement à proprement parler, l’enfant est familiarisé avec les cinq catégories ou familles de stimuli qui seront ensuite utilisées pour constituer des séquences de caractères.
Les cinq familles de caractères regroupant 10 éléments différents sont présentées ci-dessous. Il s’agit de familles de lettres minuscules, de chiffres, de caractères japonais Hiragana, de formes géométriques fermées et de pseudo-lettres.
Les enfants sont ensuite invités à réaliser une tâche de catégorisation. Ils doivent pour cela répondre à une consigne présentée immédiatement après disparition de la séquence. Les consignes par ordre de difficulté croissante sont les suivantes :
N°1 : Combien de familles as-tu vu ?
N°2 : Est-ce que tu as vu des éléments de cette famille ?
N°3 : Quelles familles étaient présentes ?
N°4 : Combien as-tu vu d’éléments de cette famille ?
N°5 : Combien d’éléments de chaque famille y avait-il ?
N°6 : Quelles familles étaient présentes et combien d’éléments de chaque famille y avait-il ?
Afin de s’assurer que la difficulté de la tâche est adaptée au niveau de performance de chaque enfant, un algorithme adaptatif (nommé Parseval) est implémenté dans MAEVA. A chaque nouvel essai, l’algorithme propose un exercice dont le niveau est à la fois assez élevé pour faire progresser l’enfant et suffisamment facile pour qu’il ne soit pas mis en échec.
Le principe de base de l’exercice est donc d’être capable de « catégoriser », c’est-à-dire d’identifier la « catégorie visuelle » ou « famille » d’un nombre variable de caractères présentés pendant un temps de plus en plus court.
La difficulté de la tâche de catégorisation est modulée par trois paramètres : le nombre de caractères présentés (variant de 2 à 7), le temps de présentation (variant de 100 à 500 millisecondes) et la difficulté de la consigne (variant de 1 à 6).
Le rôle de l’orthophoniste est primordial pour juger de la pertinence de proposer MAEVA à leur patient, pour assurer l’accompagnement de l’enfant tout-au-long de l’entraînement et vérifier l’efficacité de l’entraînement à court et moyen terme.

Les atouts de MAEVA

Une remédiation cognitive ciblée sur l’empan
Visuo-attentionnel
Un outil validé scientifiquement
Suivi précis des performances de l’enfant
Adaptation directe du niveau de difficulté aux performances de l’enfant
Environnement “gamifié” pour favoriser et entretenir la motivation

Dossier sur l’empan visuo-attentionel

Retrouvez dans ce document téléchargeable, toutes les informations concernant l’empan visuo-attentionel, et en quoi MAEVA peut remédier aux troubles qui y sont associés.

Les auteurs

Sylviane Valdois
Directrice de recherche au CNRS – Laboratoire de Psychologie et Neurocognition de l’Université Grenoble-Alpes,
Docteure en Sciences cliniques – option Neuropsychologie (Université de Montréal, Canada), habilitation à diriger des recherches (Université Grenoble-Alpes),
Formation en psychologie (Licence et M1) et en neurosciences (M2),
Formation initiale en Orthophonie et pratique en libéral durant 6 ans,
Co-auteure d’Evadys, de Coreva et des batteries d’évaluation «ODEDYS» et «BALE» et de «L’orthographe illustrée».
Rachel Zoubrinetzky
Neuropsychologue au Centre Référent des Troubles du Langage et des Apprentissages du CHU de Grenoble.
Docteur en Psychologie
Laboratoire de Psychologie et Neurocognition de l’Université Grenoble-Alpes
Formatrice Master Psychologie et ESPE
Julien Diard
Chargé de Recherche au CNRS, affecté au Laboratoire de Psychologie et Neurocognition de l’Université Grenoble-Alpes,
Habilité à Diriger des Recherches, Informatique, Université de Grenoble
Muriel Lobier
Statisticienne senior chez IQvia
Docteur en psychologie, sciences cognitives et neurocognition
Ingénieur de l’Ecole Centrale de Paris

Questions et réponses

1. Pouvez-vous nous dire en quelques mots comment est né le projet Maeva ?

MAEVA est né de la volonté de concevoir un outil d’entraînement le plus efficace possible pour remédier à un déficit de l’empan VA. Les cliniciens disposent déjà du logiciel EVADYS pour diagnostiquer un déficit de l’empan VA chez les personnes dyslexiques.

L’idée qui a prévalu au développement de MAEVA est que les enfants qui présentent un déficit de l’empan VA devraient bénéficier d’un entraînement spécifique de l’empan VA.
Un premier programme d’entrainement papier-crayon, COREVA, a été développé et validé, il y a quelques années. (1) MAEVA s’inscrit dans la lignée de COREVA. MAEVA est un programme informatisé qui prend la forme d’un « serious game » et offre des fonctionnalités nouvelles permettant un entraînement plus efficace de l’empan VA.
MAEVA permet notamment de contrôler très précisément le temps de présentation des caractères à l’écran pour garantir un traitement simultané des caractères présentés. Il permet de gérer automatiquement la progression des exercices au plus près des besoins de chaque enfant.

2. En quoi Maeva s’inscrit dans ce qu’on nomme une remédiation cognitive ciblée ?

Certains enfants dyslexiques présentent un déficit de l’empan VA. Ils ont des capacités limitées d’attention visuelle qui ne leur permettent d’identifier qu’un nombre limité de lettres simultanément dans la séquence du mot. Ce déficit s’accompagne d’un dysfonctionnement du réseau attentionnel dorsal, impliquant plus spécifiquement les lobules pariétaux supérieurs.(2)

MAEVA entraîne spécifiquement les dimensions visuo-attentionnelles impliquées en lecture. Il permet une remédiation ciblée des capacités d’empan VA afin de favoriser un traitement plus efficace des mots écrits.

MAEVA utilise des tâches de catégorisation portant sur des séquences de caractères présentées brièvement. Plusieurs études ont montré que ces tâches sollicitent le réseau attentionnel dorsal qui sous-tend l’empan visuo-attentionnel. Elles ont également montré un lien entre ce réseau et l’aire de la forme visuelle des mots qui, elle, est impliquée dans la reconnaissance rapide des mots écrits et la lecture fluente.(3)

5. Cet algorithme adaptatif de Maeva prend pour référence un taux de réussite de 75% pour que le patient puisse passer au niveau supérieur. Ce taux est-il celui que l’on retrouve habituellement dans la littérature scientifique ou a t-il été fixé en fonction des données fournies par des cohortes de sujets « tout-venant » / pathologique ?

C’est une question très importante. A l’heure actuelle des connaissances scientifiques, malheureusement, ce taux de référence est plutôt un “pari informé”. En effet, quelques travaux le mentionnent comme un taux permettant un bon engagement cognitif de l’utilisateur : si je réussis trop souvent la tâche, je m’ennuie et je n’apprends rien ; en revanche, si je suis trop souvent en échec, je me sens frustré et je n’apprends rien non plus. Est-ce que ce taux est unique et optimal pour tous les utilisateurs s’entrainant à toutes les tâches ? Certainement pas, mais l’implémentation de l’algorithme dans MAEVA a permis d’obtenir une amélioration de l’empan VA et de la lecture chez les enfants que nous avons suivi.
Dans le cas de Maeva, notons que l’algorithme adaptatif est réglable et pourrait être adapté au profil de chaque joueur. Certains pourraient être stimulé par des exercices plus difficiles, qu’ils ont une plus faible probabilité de réussir. Idéalement, on bénéficiera des campagnes de tests et des premiers retours utilisateurs pour affiner le paramétrage de l’algorithme adaptatif. Et pourquoi pas, comme vous le suggérez, le moduler en fonction d’informations sur l’utilisateur.

6. L’environnement « gamifié » de Maeva n’est pas habituel pour un programme de remédiation cognitive aussi ciblé. En quoi était-ce important que cette gamification, cette prise en compte de l’esprit « jeux vidéo » soit clairement intégrée et assumée dans Maeva ?

La condition première pour qu’un entraînement soit efficace, c’est que les enfants acceptent de s’entraîner et qu’ils le fassent le temps nécessaire pour que les résultats attendus soient observés. La gamification est indispensable pour que le temps d’entraînement préconisé soit respecté.
Ceci est d’autant plus important lorsque l’entraînement doit être intensif et ne peut pas être entièrement réalisé sous la supervision du clinicien. La gamification a alors pour fonction de maintenir la motivation de l’enfant et permettre l’observance du temps d’entraînement prescrit.

MAEVA entraîne spécifiquement les dimensions visuo-attentionnelles impliquées en lecture.

Il permet une remédiation ciblée des capacités d’empan VA afin de favoriser un traitement plus efficace des mots écrits.

3. Maeva utilise cinq familles de caractères : des lettres minuscules, des chiffres, des caractères japonais Hiragana, des formes géométriques et des pseudo-lettres. Pourquoi avoir précisément choisi celles-ci ?

MAEVA utilise une tâche de catégorisation visuelle. Il fallait donc définir plusieurs catégories/familles de caractères. Pour qu’un caractère puisse être attribué à telle ou telle famille, il faut que les caractères d’une même famille partagent beaucoup de caractéristiques visuelles communes et qu’ils se différencient assez nettement des caractères des autres familles.

On a, d’une part, sélectionné des catégories présentes dans l’environnement écrit familier des enfants : la famille des lettres minuscules, des chiffres et des formes géométriques. On a créé une famille de pseudo-lettres qui se caractérise par des configurations de lignes proches de celles qui définissent les lettres de notre alphabet. D’autre part, une autre famille regroupe des caractères japonais Hiragana qui se distinguent nettement des autres familles de caractères.
On a vérifié expérimentalement que la tâche de catégorisation utilisant ces familles de caractères sollicite les même processus visuo-attentionnels que ceux qui sont impliqués à la fois dans les tâches de report utilisées pour évaluer l’empan VA (EVADYS) et en lecture. (4)
Nous avons également montré que les lobules pariétaux supérieurs sont activés lors de la tâche de catégorisation. Ce sont donc les régions cérébrales qui sous-tendent l’empan VA qui sont mobilisées pour le traitement des séquences de caractères utilisées dans l’épreuve de catégorisation utilisée dans MAEVA (5).
Les lobules pariétaux supérieurs sont sous-activés lors de la tâche de catégorisation chez les dyslexiques présentant un trouble de l’empan VA (6).
L’épreuve de catégorisation mobilise donc bien l’empan VA et les lobules pariétaux supérieurs quels que soient les familles de caractères utilisées (lettres, chiffres, formes géométriques, pseudo-lettres ou caractères Hiragana). Demander à des enfants de s’entraîner sur cette tâche est donc un bon moyen de mobiliser les régions cérébrales de l’empan VA.

4. Renseignements pris, la relation de Parseval est une formule fondamentale qui trouve de nombreuses applications en physique. Pourquoi et comment cet algorithme de Parseval a-t-il été appliqué dans Maeva ?

J’imagine que vous référez au théorème de Bayes. En effet, cette formule est très largement appliquée, que ce soit en psychologie expérimentale, en statistiques, voire même en sciences physiques. Elle permet de calculer lorsqu’on est en présence d’incertitudes, tout en prenant en compte ces incertitudes. C’est donc le fondement, en réalité, du calcul probabiliste. Dans l’algorithme Parseval, on est bien en présence massive d’incertitude : effectivement, l’algorithme cherche à identifier un niveau de compétence et de performance, alors qu’il n’observe que très peu de choses de l’utilisateur ! Sur la base des quelques premiers essais, on tente d’identifier si l’utilisateur aura de bonnes ou mauvaises performances, s’il est bon sur telle dimension mais pas sur celle-là, etc. Une tâche compliquée avec très peu d’information ! Et plus l’utilisateur joue, plus on accumule des observations, et plus on affine notre estimation probabiliste de son niveau de performance. On est donc dans un cadre naturel pour l’utilisation des probabilités, du théorème de Bayes et du raisonnement incertain.

MAEVA plonge l’enfant dans un univers ludique. Chaque étape d’entraînement lui permet de gagner des parures et des outils pour embellir son avatar. Cette quête est un levier motivationnel fort pour que l’enfant effectue la totalité de l’entraînement.

7.Le fait qu’il soit possible de “jouer” en autonomie dans Maeva, c’était important pour vous ?

Oui c’est essentiel pour que l’entraînement ait lieu de façon quasi quotidienne (on rappelle qu’il est recommandé de pratiquer MAEVA 15 min par jour 5 jours par semaine pendant au moins 6 semaines). D’une part, la recherche recommande des entraînements intensifs. D’autre part, les orthophonistes ne sont le plus souvent pas en mesure de proposer des séances quotidiennes en cabinet. Le fait de jouer en autonomie sur MAEVA et la gamification permettent de respecter la contrainte d’un entraînement intensif.

Le rôle de l’orthophoniste reste primordial à toutes les étapes : c’est l’orthophoniste qui pose le diagnostic de déficit de l’empan VA, qui « prescrit » l’entraînement, accompagne l’enfant et sa famille tout au long de l’entraînement et en vérifie l’efficacité.

8.Pouvez-vous nous éclairer sur ce qui distingue Coreva et Maeva ?

MAEVA et COREVA sont tous deux des programmes d’entraînement intensifs (quasi quotidiens) qui ciblent l’empan VA. Tous deux ont été validés scientifiquement. Ils permettent d’entraîner l’empan VA et d’améliorer le niveau de lecture.

Ces programmes d’entraînement présentent deux différences majeures, concernant le contrôle des temps de traitement et la progression des exercices.
COREVA est un programme ‘papier-crayon’, qui propose des fiches d’exercices visant à solliciter l’empan VA. On incite l’enfant à effectuer les exercices le plus rapidement possible mais on ne peut garantir que le traitement soit simultané, ce qui est pourtant nécessaire si l’on veut entraîner l’empan VA.
Avec le logiciel MAEVA, il est possible de contrôler le temps de présentation du matériel visuel, et ainsi de solliciter spécifiquement l’empan VA grâce à des temps de présentation très courts. Un temps de présentation très court va en effet solliciter un traitement simultané du matériel présenté.
Dans COREVA, les exercices sont présentés par difficulté croissante mais selon un ordre strict identique pour tous les enfants. Au contraire, MAEVA grâce à l’algorithme adaptatif PARSEVAL propose une progression personnalisée adaptée à chaque enfant.
Enfin, grâce au travail de l’équipe d’HappyNeuron et de Freya, MAEVA prend la forme d’un jeu en ligne qui favorise l’intérêt des enfants et leur motivation à le pratiquer de façon quotidienne.

Sources et références

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Sources citées

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